Cathédrale Saint-Pierre de Rome - Escher - Pages 1 - 7

Publié le 25 Août 2008


Talammmmm, septième page sur quarante !




Je vous montre une page de grille de la cathédrale... une suite de chiffres qui ne permet pas de distinguer le motif... y'a pas intérêt à faire une seule erreur.

  

Voilà à quoi ressemble une page une fois terminée...




Maintenant, comment devenir un saint...

C'est une procédure difficile, longue et coûteuse.  D'abord il faut avoir mené une vie exemplaire, tout au moins pendant la seconde partie de l'existence; puis il faut mourir "en odeur de sainteté" et, si possible mais pas nécessairement, avoir accompli de son vivant quelques miracles (deux avant la béatification et encore deux autres avant la canonisation).

C'est aux particuliers ou à un ordre religieux de demander à l'évêque du diocèse auquel le candidat appartient d'entreprendre une enquête.  L'évêque nomme alors un comité qui se met à fouiller méticuleusement la vie et les miracles du futur saint.  Habituellement, il faut des dizaines d'années avant que le comité conclue l'enquête qui, si elle se révèle favorable, sera transmise à Rome qui nommera un consultant qui recommencera l'enquête, de fond en comble, vérifiera toutes les conclusions et interrogera personnellement les témoins qui ne sont pas morts dans l'intervalle et qui se souviennent des faits.  Cette opération s'appelle Jugement Apostolique.

Dans le cas où le consultant est favorable, le pape est alors avisé et si lui aussi est convaincu, il émet un décret qui proclame les "vertus héroïques" du candidat à l'auréole.

Après cela, il faut que le candidat accomplisse au moins deux miracles confirmés par des témoignages complets et précis.  La cause entre dans sa troisième phase, peut-être la plus difficile, certainement la plus longue.  Tous les documents écrits que l'on a rassemblés sont renvoyés par le pape à la Congrégation pour une étude encore plus approfondie.  À ce moment, un personnage extraordinaire apparaît en scène.  C'est le Promoteur de la Foi, une sorte d'accusateur public, plus généralement connu comme "l'Avocat du Diable".  L'homme auquel s'applique un nom aussi sinistre est habituellement un prélat d'un certain âge, érudit, débonnaire, au coeur d'or qui a la tâche désagréable de trouver les motifs les plus vils à toutes les actions les plus nobles du saint, de jeter tous les doutes possibles sur son intégrité morale et sur l'authenticité de ses miracles.  Il faut que le témoignage produit en faveur du candidat soit vraiment écrasant pour faire taire le représentant de Satan.

Quand les deux miracles sont confirmés, le dossier complet est de nouveau renvoyé au Saint-Père qui, par un décret spécial, certifie l'authenticité des miracles.  Mais la Congrégation n'est pas encore satisfaite. Est-on certain qu'aucune faute n'a été commise, que rien n'a été oublié ?  À nouveau, les fonctionnaires de la Congrégation se réunissent pour tout examiner depuis le commencement et enfin, si aucun doute nouveau ne s'est élevé, ils publient le décret tuto (avec certitude).  Après cela le pape peut, en toute conscience, autoriser la béatification.

Si le bienheureux continue à faire des miracles (au moins deux après sa béatification), on commence alors à considérer s'il y a lieu de le canoniser.  Un nouveau procès commence, les deux miracles sont vérifiés, l'Avocat du Diable réapparaît pour émettre des doutes insidieux, le postulateur fait de son mieux pour les écarter, le pape intervient à nouveau pour authentifier ces deux miracles et la Congrégation publie un nouveau décret tuto. Le candidat a enfin atteint le seuil de la sainteté officiellement reconnue.

La raison d'être de toute cette procédure compliquée, qui atteint son comble lors de la cérémonie de la canonisation, s'explique simplement par le fait que l'Eglise a conclu, en raison du témoignage produit par le candidat (c'est-à-dire les miracles accomplis après sa mort) qu'il se tient vraiment aux côtés de Dieu. 
(Source : Les secrets du Vatican par Corrado Pallenberg)

N'ayant pas une tête à chapeau, je me suis dit qu'un petit cercle lumineux par contre ne me déplairait pas du tout.  Vous comprendrez mieux à présent pourquoi je n'ai pas eu la patience de passer par ce dédale de procédures pour porter ma petite auréole personnelle depuis maintenant 7 ans.
Pour vous, je suis et je reste votre
SainteChérie


Rédigé par SainteChérie

Publié dans #Cathédrale Saint-Pierre de Rome - Escher

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M
Bonjour,<br /> <br /> Que du talent ! que du courage pour broder la cathédrale.<br /> Je viens de visiter votre maison, j'aime beaucoup, vous faites des grandes choses.<br /> Bravo et merci de m'avoir accueilli sur le forum la folie des petites croix<br /> <br /> Bisous<br /> A bientôt<br /> Marie-Hélène
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M
Oooooooooooops !!!! mais comment fais-tu pour broder tout ça !!!! Je suis béate d'admiration... Bravo SainteChérie !!!!<br /> Bizzzz
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V
Moi je dit que tu la mérites car 1er miracle: tu aimes les "monstres", second miracle: les "monstres" progressent!!!<br /> Biz<br /> Vio
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D
Je te rassure je ne postulerai pas pour être Sainte ¡¡<br /> Elle est pas mal non plus ta cathédrale en couleur. Je viens de voir que cette cathédrale était d'Escher un peintre que j'affectione beaucoup <br /> Bonne semaine<br /> Besito<br /> DOMINIQUE
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